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Aramburu veut rêver

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On l'avait un peu perdu de vue depuis sa fin de carrière française à Dax (2008-2010). Mais depuis l'été dernier et son départ des Landes pour l'Ecosse, Fédérico Martin Aramburu revit sous le maillot des Glasgow Warriors. «Je savais que si je voulais avoir une chance de disputer la prochaine Coupe du monde, je devais me refaire une santé morale et retrouver une grande condition physique au sein d'une équipe qui dispute la Coupe d'Europe», explique le trois-quart argentin, ravi de s'être montré très à son avantage dimanche dernier contre les Wasps. L'ancien joueur du Biarritz Olympique (2004-2006) et de Perpignan (2006-2008), a participé indirectement à la qualification du Stade Toulousain pour les quarts de finale. Et cela lui a rapidement valu un coup de téléphone de remerciement Patricio Albacete, le deuxième ligne du Stade et des Pumas.
Et quand un Puma appelle un autre Puma, de quoi parlent ils ? «De tout, on parle de tout», rit "Fédé", qui n'a justement plus été appelé en équipe nationale depuis la tournée automnale de 2009 en Europe. C'est précisément à cette époque, à l'occasion du match Ecosse-Argentine, qu'Aramburu a tapé dans l'oel de Sean Lineen, l'entraîneur en chef des Warriors. Et à l'été 2010, déçu par la tournure des événements à Dax, celui qui fut double champion de France avec le BO en 2005 et 2006 mais aussi finaliste de la Coupe d'Europe (2006), décida de changer le cours de sa carrière. «Je n'ai pas hésité. La priorité, c'était de bien vivre mes dernières années de rugbyman, de retrouver ce plaisir perdu à Dax.»
«Je dois être meilleur que les Ecossais. Toujours.»
Sur les seize matches que la province écossaise a disputés, Ligue Celte et Coupe d'Europe confondus, l'Argentin en a joué quatorze dont neuf comme titulaire. «Ici, je suis conscient que je ne suis pas exposé médiatiquement comme les Pumas qui évoluent en Top 14 voire en Angleterre, mais je me donne à fond. Comme c'est la fédération écossaise (SRU) qui rémunère les joueurs, la priorité est donnée aux Ecossais. Donc, je dois être meilleur. Toujours.»
"Fédé" espère que les échos de ses prestations parviendront aux oreilles de l'entraîneur argentin, Santiago Phelan, dont il fut le capitaine au Club Athletique de San Isidro (CASI). «Ici, c'est calqué sur le modèle néo-zélandais. La SRU paie et décide de ce qui se passe dans les provinces. La Ligue Celte est un championnat qui me plaît. Comme en Super 14, il n'y a pas de descente et ca se ressent dans les intentions de jeu. Ca "joue" beaucoup. Oui, comme en Nouvelle-Zélande.» Ce pays qui est le fil conducteur de sa fin de carrière et où il aimerait disputer le prochain mondial. A tout juste 31 ans, Aramburu veut encore rêver.
Hamid IMAKHOUKHENE, à Glasgow

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